DESCRIPTION: La brochure qui vient de paraître permet de faire des mises au point nécessaires à l'émergence d'une théologie africaine qui cesse définitivement de penser par procuration.
Le monothéisme est né dans la vallée du Nil et il fut l’œuvre du peuple Kame. Plus de deux mille avant l'ère biblique, l’Égypte a offert au monde la conception d'un principe initial antérieur à la création. Atoum "L'Être-Complet ou Plénitude d'Être et Non-Être" n'est pas plus pluriel.
Monothéisme comme équivalent du mono-etrisme versus polyetrisme ou équivalent du mono-untuisme opposé au poly-untuisme opposé au poly-bintuisme, c'est un non-sens. On ne peut opposer l'Être-Origine de tout ce qui est et de ce qui n'est pas encore aux êtres dont il est le Créateur. Un Créateur n'a pas intérêt à entrer en conflit avec ses créatures, quelles que soient les défauts de celles-ci.
La pensée africaine ne peut être pertinente en contenu de théologie et de perspectives d'avenir si elle s'approprie l'errance monothéiste de la démarche théologique occidentale.
Le monothéisme est un concept impropre. Il recouvre une problématique étrangère à l'Afrique. Akhénaton ne pouvait en réclamer la paternité pour l'opposer au polythéisme qu'à l'intérieur d'un discours qui relève du bricolage herméneutique. Mais il savait bien être fidèle à ses ancêtres qui n'ont que faire d'une opposition insensée.
A l'académie de la Pensée Africaine, on privilégie le terme "monooriginisme" au détriment de tout ce qui a un statut confus. Fidèle au monooriginisme de ses ancêtres, Akhénaton n'avait ni à combattre la fiction, ni à l'opposer à l'invention monothéiste.
PRÉSENTATION DE L'AUTEUR:
KALAMBA NSAPO est Docteur en Sciences Théologiques, il est auteur de quelques ouvrages et de plusieurs articles de théologie africaine. Il est Chercheur à l'Académie de la Pensée Africaine et dirige la revue électronique Cheikh ANTA DIOP (Cadiop). >>>|<<< Parution: 2007 >|< ISBN: 2-35349-0190