– Que veux-tu? gronda Sèbolola.
Elle fit le geste d'approcher la lucette de sa bouche puis, se ravisant, déclara :
– Pardon monsieur, je voudrais récupérer mon cerf-volant tombé dans votre carré.
Le douanier n'eut qu'ne idée, lui fermer la porte au nez. Mais le joli sourire de la fillette réussit à l'amadouer.
– Attends, lui dit-il, et il lui rendit le jouet, non sans pester : C'est bien la dernière fois, je déteste qu'on jette des objets chez moi.»
(.../...) Les intrigues cocasses des nouvelles de ce recueil permettent d'aborder [des questions de vie] avec candeur et malice. Elles mettent en scène des personnages simples, décrits avec humour et sensibilité. De la ville au village, ils nous promènent en des lieux qui nous deviennent vite familiers. (.../...) Les histoires sont belles. Leurs fins saisissent, étonnent et surprennent. Elles donnent un grand bonheur de lecture.